Le Velvet s’est rapidement imposé comme étant LE club le plus branché de Montréal. S’y entassent les plus hot fashionistas, hipsters, DJ’s, designers, artistes, mais aussi les starlettes trash, mecs lookés et travestis excentriques. Talons hauts vertigineux. Décolletés agressifs. Mini-jupes scandaleuses. Tout est follement excitant, chic, sexy.

À l’intérieur de l’Auberge Saint-Gabriel sous une vieille auberge Montréalaise, existe depuis 1754 une grande pièces aux murs de pierres. Pour s’y rendre, on entre dans l’auberge, escorté par un portier vers le sous-sol. On longe ensuite un grand couloir de pierres uniquement éclairé de cierges. Puis, nous voilà ailleurs, dans un univers parallèle.

Mille bougies déversent leur cire sur le sol. La fumée opaque encercle des dizaines de corps qui s’agitent sur une piste de danse. Une femme vêtue d’une robe moulante aux motifs léopard ondule sur le dossier d’un canapé de style Louis XV. Deux barmaids vêtues de façon quasi identique distribuent drinks et sourires racoleurs. On a l’impression d’être dans un tripot clandestin branché, un bar underground de New York ou un Speakeasy londonien.

La carte des boissons, complètement éclatée, participe à la réputation du club. On y consomme à gros prix des mélanges recherchés et inusités d’alcools forts, d’épices, de fines herbes et de fruits divers. Explosion d’originalité, de qualité.

Mais attention, on ne fréquente pas le Velvet que pour y jouer les stars. L’établissement mise sur les meilleurs DJs émergents et ceux de calibre international, en provenance de partout dans le monde.